languageالعربية

Qu'est-ce qu'un correspondant de guerre ?

Le journaliste et correspondant de guerre de la chaîne Sky News Arabia, Seif Eddine Amri, est intervenu dans l'émission "Midi Show" de ce lundi, pour parler des coulisses du travail des correspondants de guerre et de ľévolution de la situation sur le terrain dans la bande de Gaza.

Il a souligné que la question palestinienne a un héritage émotionnel, intellectuel et politique dans le cœur de chaque Arabe, ce qui rend la couverture d'autant plus difficile, car il est pratiquement impossible de rester impartial, quand il s'agit de la Palestine.


Il a expliqué que le choix des correspondants de guerre est soumis à plusieurs critères.

"Le journaliste doit recevoir une formation complète à cet effet pour réussir sa mission. La sélection est une décision de la direction de l'entreprise médiatique, et non une préférence personnelle du journaliste", a-t-il expliqué.


Concernant les exigences de ce métier, il a poursuivi : "Un correspondant de guerre est formé pour faire face aux mines, aux combats et pour discerner entre les types ďarmes et de munitions utilisées, tout en veillant à sa sécurité, sur le terrain"

Amri a, également, révélé que le correspondant de guerre doit avoir, avec lui, en plus de son passeport, sa plaque d'identité "militaire", semblable à celle d'un soldat. Elle porte son nom, son groupe sanguin, sa date de naissance, son organe et son matricule professionnels, afin d'être identifiable, secouru ou rapatrié, en cas d'incident (entendre blessure ou décès).

L'invité de Midi Show a, par ailleurs, déclaré que le correspondant de guerre est en contact permanent avec la rédaction.

"Ainsi, il s'efforce de veiller à ne pas prendre trop de risques pour poursuivre sa couverture", a-t-il expliqué.

Selon l'invité, les équipes de correspondants de guerre se composent généralement de deux journalistes qui doivent pouvoir conduire différents types de voitures, maîtriser la photographie, le montage et plusieurs langues.


Il a souligné que les médias occidentaux contrôlent la scène.

 

share